« Toi, mon frère, tu ne reviendras jamais. Tu m'as l'air du genre vagabond. ' J'ai murmuré : Revenir, vers quoi ? » Né à Beyrouth il y a une quarantaine d'années, exilé tout d'abord à New York en 1984 puis à Montréal depuis 1992, Rawi Hage n'est en effet jamais retourné vivre dans sa terre natale.
Parfum de poussière raconte les choix difficiles et ô combien différents que font dans le Liban à feu et à sang des années 1980 deux vieux copains d'enfance, Bassam et Georges : combattre ou partir. Récit de guerres, d'horreurs, d'injustices, de massacres, dont l'enfer de Sabra et Chatila : « Alors on a tué ! Tué ! On a tiré au hasard, exécuté des familles entières assises à table. [...] Plusieurs de nos hommes ont suivi les blessés dans l'hôpital d'Akka et les ont achevé. »
La mort et la violence sont omniprésentes et pourtant elles n'importent guère à qui connaît l . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion