Nonobstant les mérites de son auteur, l'autobiographie donne rarement des résultats probants. Autant, en effet, l'éloge d'un maestro convaincra s'il provient d'un observateur indépendant, autant la satisfaction même mesurée qu'exprime le maestro à propos de ses travaux laissera le public sur sa faim. Interprétés par un critique, les applaudissements du public à l'issue d'un concert valent cent fois ce que peut en dire celui qui en fait l'objet. Ce n'est pas minimiser les mérites considérables du chef d'orchestre Yoav Talmi que de regretter qu'ils ne soient pas vantés par un observateur neutre.
Car ces mérites sont considérables. Rares sont les chefs qui ont réussi, autant que celui-là, à respecter et à séduire les musiciens placés sous sa baguette. Plus rares encore peut-être sont ceux qui ont su, à la tête de l'orchestre d'une ville aux ressources moyennes, faire le plein des ressources du . . .
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