De « l'antichambre de la mort », pour emprunter l'expression dont il use volontiers pour parler de la vieillesse, Laurent Laplante passe en revue ses engagements d'un demi-siècle, en les resituant dans le contexte d'un Québec en profonde transformation. Un ton un brin intimiste, d'une sincérité émouvante « tant cet écrivain craint l'exhibitionnisme », enveloppe son propos lorsqu'il touche aux principes, aux valeurs et aux motivations qui ont présidé à ses choix, y compris ceux qui se sont avérés des erreurs. Il effleure sa vie privée juste ce qu'il faut pour que l'on comprenne la complicité entretenue avec sa compagne de toujours pour ce qui est de ses choix professionnels, de la vie modeste loin de l'agitation de la ville, du goût de la lecture et de la réflexion. Mais le polémiste n'est jamais loin. En effet, le septuagénaire, toujours capable d'indignation, cible les zones obscures de la société qu . . .
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