Qu’on l’interprète comme l’émergence inespérée d’une jeunesse qui sait jouer comment combattre le nouveau capital financier, comme la sortie d’une période de latence de près de 30 ans ou comme le retour du refoulé de la Révolution tranquille, la grève étudiante qui vient de réveiller nos concitoyens s’inscrit dans la crise actuelle du capitalisme sauvage. La violence de nos politiciens au pouvoir et de leurs paramilitaires, dont les délits ont été « autorisés » par la loi 78 (imposée sous le bâillon), traduit la panique d’une oligarchie fâchée de trouver sur son chemin une résistance au carnage dans lequel elle s’est lancée.
Heureusement, même si on criminalise maintenant toute contestation, les gens descendent dans les rues, appuyés par certains intellectuels. Issu d’un colloque tenu à l’Université du Québec à Montréal en 2010 à la suite de la refondation de la Convergence des luttes . . .
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