« L’écriture est un exercice de transformation et de simplification, au bout duquel se trouvent la solitude et la mort. » Pour Alexie Morin, la littérature représente à la fois une délivrance et une chaîne.Ça commence furieusement, ça ralentit, c’est prenant puis je me prends à vouloir sauter quelques pages, mon attention tombe. Les cinquante dernières me secouent : elles s’intitulent « Vanité », elles portent sur la genèse du livre et définissent l’écrivaine. Ce sont mes préférées, à la frontière de l’essai autobiographique. Car Ouvrir son cœur n’est pas un roman. À quoi rime un tel entêtement éditorial ? À une question de sous. Le roman se vend, en principe, mais pas l’essai, pas le journal intime.Ce récit est un brin inégal, et ce, en dépit de l’écriture toujours juste, des formules souvent heureuses, du procédé des épisodes alternés (emploi d’été de la narratrice à la Domtar, conflit . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion