Originaire du Rwanda, Marie-Josée Gicali est arrivée au Québec en 1998 grâce à une bourse d’études. Elle est aujourd’hui détentrice d’un doctorat en sciences de l’éducation, obtenu à l’UQAM. Mais, avant tout, elle est une survivante, et même une miraculée, du terrible génocide perpétré en 1994. Dans son ouvrage autobiographique, elle témoigne de l’horreur qui s’est abattue sur son pays d’origine, il y a 25 ans de cela.
À compter du 7 avril 1994, en à peine trois mois, un million de personnes (surtout des Tutsis), hommes, femmes et enfants, ont été pourchassées, torturées, assassinées, souvent à coups de machette, dans des conditions horribles. Plusieurs membres de la famille de l’auteure font partie des victimes de ce génocide, le plus rapide dans l’histoire de l’humanité. L’élément déclencheur de cette hécatombe a été la mort du président Habyarimana, après qu’un missile a ét . . .
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