Magnifique et improbable parcours ! De l’informatique à la préparation du poisson, de la recherche universitaire scrutant les ordures jusqu’à la mémorisation des codes postaux, de la surveillance (?) d’une librairie jusqu’à l’intégration au réseau des réfugiés, tous les métiers et tous les délires apportent leur contribution au pot-pourri. Seul absent, réduit à l’état de mention épisodique, le village de Nikolski qui évoque le père inconnu. Quant à la mère, le fils lui écrit des lettres par centaines. Elles aboutissent à diverses postes restantes où il est possible qu’elles soient réclamées. À première vue, les jeunes que Nicolas Dickner crée et anime auraient de quoi critiquer l’existence, mais ce n’est pas le cas. On vit, on aime, on découvre, on s’attache, on repart. Aucun misérabilisme. Une santé débordante, une écriture emportée et séduisante.
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