Le nid de pierres. Le titre, dont la signification ne nous sera révélée que vers la fin, aiguise aussitôt notre curiosité. Il évoque à la fois l’endroit où la vie éclot et le désir de communiquer avec des êtres chers disparus. Un lieu à la fois douillet et rude, l’auteur aimant jouer avec les contrastes. Vie et mort sont ici réunies, indissociables, comme le passé et le présent qui tissent la trame du destin de chacun des personnages de ce roman aux couleurs tantôt réalistes, tantôt magiques avec l’insertion de fragments de légendes abénaquises. La mémoire, autant individuelle que collective, s’avère le socle du récit qui nous est livré par bribes : « La mémoire. On a l’impression que le passé se recouvre peu à peu d’une poussière qui en efface les contours, on est continuellement déçu d’elle, la mémoire, parce qu’elle ne redit . . .
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