Mathu se souvient de ce qui lui semble être la période la plus importante de sa vie. Ou du moins de celle dont il veut léguer le souvenir à son fils. Alors il raconte dans un journal son passé, allant d’anecdotes en événements, d’émotions en fous rires, sans trop tenir compte d’une stricte chronologie. Ainsi court mépapasonlà d’Alain Pierre Boisvert, dont le titre n’est pas sans évoquer le « Papaoutai » de Stromae, tout en lui offrant une réponse positive.
Mathu a connu le grand amour avec Ricky, un journaliste qui travaille pour une station que l’auteur n’identifie pas, mais qui ne peut être que Radio-Canada. Ricky, un Acadien originaire de Cocagne, à la langue ensoleillée par le vernaculaire local quand il se sent libéré des contraintes linguistiques de son emploi : les scènes de dialogues sont alors pur délice. Ricky qui lors d’une « beuverie » en Jamaïque a dans un instant de . . .
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