Le bilan de la participation canadienne à la guerre en Afghanistan est peu reluisant : plus de 150 militaires tués et un millier de blessés, parfois très gravement. D'autres sont victimes du syndrome de stress post-traumatique, « cette mort psychologique », et vont parfois jusqu'à s'enlever la vie. De plus, vingt milliards de dollars ont été engloutis dans l'aventure, pas toujours de la façon la plus productive
Fabrice de Pierrebourg est auteur et journaliste d'enquête à La Presse. Il a partagé à deux reprises le quotidien des soldats canadiens déployés en Afghanistan. Cela fait de lui un témoin privilégié des conditions dans lesquelles nos militaires doivent combattre. Il a pu recueillir leurs états d'âme sur le terrain, jusque dans les bases opérationnelles avancées (BOA) où il s'est rendu, à ses risques et périls. Car ce sont les soldats affectés à ces bases qui sont les plus exposés aux attaques des talibans. Ils y . . .
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