Littérature pour enfants ou pour adultes ? Hubert Mingarelli se défend bien, dit-on, de faire la différence entre ses deux publics. D'une écriture simple et efficace, il donne une voix aux petits, aux paumés, à ceux qui vivent loin des milieux cossus. Marcher sur la rivière parle d'enfants, oui, et d'adultes, d'une relation père-fils ; d'un voyage qui tarde à se faire, d'un départ sans cesse remis. En autobus. Quelque part en Afrique du Sud.
Marcher sur la rivière est une fable dans laquelle la nature tient une place importante, le soleil, bien sûr, et puis la pluie, la chasse dans les collines, les collets pour attraper les lapins. « Je voyais des pierres et de la poussière jaune, beaucoup de pierres, et des arbustes morts et desséchés par le vent et le soleil », décrit le narrateur, Absalon.
Longue est la route et tarie la rivi . . .
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