Médecin spécialiste des leucémies, Hélène Merle-Béral se penche dans son dernier essai sur la notion d’immortalité du point de vue aussi bien historique ou biologique que technologique. En dépit des efforts qu’a fait l’humanité depuis la nuit des temps pour retarder la mort ou pour la déjouer en « inventant » une vie après elle, celle-ci a toujours fait partie du cycle du vivant. Du moins jusqu’à maintenant.
Toujours l’être humain a cherché le Saint Graal de la vie éternelle. Le premier endroit où chercher, nous dit l’auteure, c’est dans la nature. À titre d’exemples, elle énumère quelques variétés de végétaux dont la longévité peut parfois se chiffrer en siècles ou en millénaires, comme c’est le cas des colonies de posidonies, des plantes sous-marines qui poussent au large des Baléares et qui peuvent atteindre entre 80 000 et 200 000 . . .
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