Sans avoir la puissance et la profondeur du superbe roman Les failles de l'Amérique, la dernière fiction de Bertrand Gervais, L'île des Pas perdus, joue, avec une fantaisie nouvelle, dans des eaux similaires à celles du précédent récit. De prime abord construit comme un conte pour enfant, le roman finit par embrasser large en revenant sur les thèmes chers à l'auteur : la violence, la mort, la lecture comme interrogation du réel, la solitude, le caractère éphémère de la communauté.
Deux trames . . .
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