Le nouveau roman d’Emmanuel Kattan est une quête des absents qui devient quête de soi, grâce à des chemins personnels, libérés de tout tracé préalable, à des « lignes de désir ». De Montréal à Jérusalem, le récit oscille entre un passé individuel rempli de souvenirs d’enfance et un présent envahi par l’histoire collective d’un espace social déchiré. Première absente, Sara, jeune étudiante en anthropologie, de père juif et de mère musulmane, disparaît à Jérusalem ; son histoire ouvre le texte sur un ton de polar . . .
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