Selon le vieil adage, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Pourtant, le titre du dernier recueil de Diane-Ischa Ross, Les jours tigrés, nous amène à croire le contraire. Les jours y passent comme des chats de ruelles, tous semblables les uns aux autres, certes, mais nous réservent quand même de nombreuses surprises.
C’est en effet l’impression que peut donner la forme du recueil : les poèmes s’enchaînent, assez uniformément tant dans la forme que dans le ton. Mais ce n’est qu’un leurre, car on entre dans un univers où nous attendent, tapies dans l’ombre, des images d’une grande puissance qui surprennent à plusieurs détours. On est en plein surréalisme, mais celui-ci n’a rien de gratuit. Les images, plutôt éclatées, vont peut-être dans tous les sens, mais l’impression qu’elles nous laissent, elle, demeure cohérente du début à la fin.
Dès la . . .
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