De plus en plus de thèses de doctorat ou de mémoires de maîtrise en création littéraire parviennent, après un remaniement qui se résume bien souvent à sabrer la partie réflexive, à se faufiler sur les rayons des librairies. En règle générale, tous ont donc bénéficié d’un suivi serré lors du processus d’écriture et de commentaires éclairés de la part de lecteurs qui n’en sont pas à leur premier barbecue, comme dirait l’autre. Quelques années après L’équation du temps, Les corps extraterrestres, le deuxième roman de Pierre-Luc Landry, désormais professeur au Collège militaire royal de Kingston, a suivi ce cheminement particulier où l’œuvre en marche est à la fois chouchoutée et mise à l’épreuve.
Landry prend le pari d’un univers aux accents apocalyptiques. Le climat est partout déréglé, les services de transport sont congestionnés, il fait . . .
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