Anna Heymes, l’épouse de Laurent, haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, souffre d’étranges pertes de mémoire : alors qu’un étranger au visage singulier la hante, il lui arrive de ne pas reconnaître son propre mari. Eric Ackermann, l’ami de Laurent, est un éminent neurologue qui fait des recherches dans un hôpital militaire. Laurent et Eric tentent de guérir Anna. Mais essaient-ils vraiment de la soigner ou espèrent-ils autre chose ? Une psychanalyste au regard acéré aidera Anna à y voir clair
Au même moment, des meurtres sordides se produisent dans la petite Turquie, quartier mal famé du grand Paris, où les cadavres atrocement mutilés de trois clandestines sont découverts. Ajoutons à ces personnages, Schiffer, ancien flic à la retraite qui a davantage l’air d’un ex-taulard que d’un agent de police, des caïds de la mafia turque à la recherche d’une passeuse de drogue qui leur a fait faux bond et l’on obtient de quoi faire durer le suspens jusqu’à la fin ou presque !
Pendant plus de la moitié du livre, j’ai été captivée par le récit bien mené et j’ai dévoré les chapitres. On passe du cerveau dans ses tréfonds aux bas-fonds de Paris. L’histoire est loin d’être banale, elle se révèle effrayante à plus d’un égard ; proies et prédateurs se confondent parfois. Pourtant, mon intérêt s’est quelque peu relâché. Quoi qu’il en soit, le quatrième livre de Jean-Christophe Grangé, dont l’un des romans, Les rivières pourpres, a été porté à l’écran, nous en met plein la vue ! Mais de là à le comparer, comme on l’a fait, à Stephen King.