Constituée surtout de textes à fort indice sociologique, l’anthologie Lectures de l’Acadie privilégie, de son propre aveu, certaines perspectives : il lui revient, dit-on en quatrième de couverture, « de rendre compte du précieux travail des sciences humaines et sociales en Acadie ». Rien là qui soit anormal ou illégitime ; surtout, rien qu’un non-Acadien puisse contester. Il en résulte, pourtant, pour le lecteur peu familier avec l’histoire et le tissu acadiens, le sentiment d’entendre un plaidoyer plutôt qu’un bilan large et serein. À noter également que l’anthologie cesse sa cueillette en 1994, ce qui, en ces temps d’accélération, force à interroger un passé déjà lointain.
Plusieurs textes suscitent la réflexion. Insistons sur ceux de Marc-Adélard Tremblay, de Jean-Paul Hautecœur, de Léon Thériault, de Michel Roy, de Joseph Yvon Thériault, de Michel Bastarache. Celui de Marc-Adélard Tremblay, daté de 1962, donne un durable . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion