David Homel revient sagement sur ses pas, avec humour et un gros brin de cynisme.Ce récit commence comme un témoignage, bascule subtilement dans une forme d’essai assez libre et contient des pages finales qui s’apparentent à de la croissance personnelle. David Homel relate les circonstances au cours desquelles, cherchant à échapper à son enrôlement dans une guerre qu’il ne souhaite pas faire (la guerre du Vietnam), il se retrouve en France puis en Espagne, au fond d’un ravin, les jambes brisées. Il conte son inquiétant séjour dans un hôpital aux pratiques pour le moins étranges, et l’époque où il s’efforcera de trouver une vie normale, d’abord à Paris, puis de retour chez lui, aux États-Unis, et au Canada, son pays d’adoption. C’est une vie à rebours qu’il décrit là, une vie où un homme apprend à composer avec son corps et à en apprécier les beautés au fur et à mesure que ce corps . . .
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