Je n'avais jamais lu Heinrich Böll. Ces deux titres datent respectivement de 1947 (Le testament) et de 1948 (Croix sans amour), et ils comptent parmi les plus anciens à avoir été traduits en français. Valait-il mieux aborder cette œuvre immense par un de ses quelques classiques, L'honneur perdu de Katharina Blum ou Portrait de groupe avec dame ?
Ce sont là, quoi qu'il en soit, deux récits de facture assez classique, bien faits, prenants, et qui restent, je trouve, tout à fait d'actualité bien qu'ils soient situés, l'un dans l'Allemagne d'avant la Seconde Guerre mondiale, l'autre en 1943, soit au cours de cette même guerre, une guerre que Böll a lui-même vécue de l'intérieur. Actuels par ce qu'ils mettent en jeu et en scène : l'opposition entre certaines valeurs nationales collectives, d'une part . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion