Que de jours et de nuits se sont succédé sous le toit du Maroc, du Maghreb et du Moyen-Orient depuis la parution de O mes sœurs musulmanes, pleurez ! en 1964. Témoignage naïf mais combien poignant d’une Algérienne quand, devenue nubile à douze ans, elle se voit soudain privée de toute liberté et mariée. La liberté, elle en avait été instruite à l’école en côtoyant des fillettes européennes. L’horizon s’est-il éclairci depuis ces temps qui paraissent assez lointains ?
Cinq décennies après le cri de la jeune Algérienne Zoubeïda Bittari, la coercition, la cravache si besoin est, contrôlent encore la vie des femmes marocaines qui n’ont guère le choix que de se plier à la prérogative sexuée et sexuelle de l’homme ; voilà en résumé le tragique constat d’Osire Glacier, spécialiste de l’histoire des femmes et des droits de . . .
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