Recueil de nouvelles, Le repaire des solitudes en compte 29, autant d’historiettes brèves, nerveuses, un brin décadentes, fortement déjantées. Première parution du mi-trentenaire et polyvalent Danny Émond, qui est aussi – ou plutôt a été, semble-t-il – claviériste et parolier du groupe métal de Lévis Blinded by Faith, avec lequel il aurait enregistré trois disques et un DVD.
Parfois la nouvelle est écrite à la première personne, parfois il y a un narrateur, parfois il s’agit d’un homme, d’un enfant, d’un vieillard ou encore d’une femme. Le trait commun des protagonistes est leur profil psychosocial de perdants et de perdus. Ils sont seuls, terriblement seuls, comme l’indique le titre du livre. L’égocentrisme et l’individualisme de ces asociaux s’allient à leur peur de vivre. Ils végètent, enfermés dans leur nuit intérieure. Pour eux, demain n’est pas un . . .
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