Même s’il souffre de quelques invraisemblances, ce roman de Diane Vincent plaira par l’originalité de sa démarche et par sa conclusion ouvrant sur l’éthique.
C’est de son lit d’hôpital que l’inspecteur Vincent Bastianello, du SPVM, mène (ou fait mener) son enquête. Le policier a été gravement brûlé alors qu’il tirait un truand d’un incendie et il subit dans l’impatience une série d’interventions chirurgicales destinées à reconstituer ses tissus et à lui redonner l’usage de ses jambes. L’importance des ressources mises en branle pour cette réhabilitation et quelques réflexes plus mesquins conduisent le policier à la perplexité : d’où proviennent les fonds plantureux dont jouit la clinique qui lui restitue la vie ? Son soupçon englobe le chirurgien célébrissime qui dirige l’offensive médicale : « Il est pas net, je te dis. Je sais pas ce qu’il trafique, mais je suis certain qu’il a un gros poids sur . . .
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