Alain Beaulieu est connu pour ses romans sur la ville de Québec, pour sa manière habile et truculente de dépeindre un milieu. Dans Le postier Passila, il change de décor, ce qu'il avait fait aussi dans certains romans pour la jeunesse, non sans conserver ce rapport intrinsèque avec le lieu. L'action se déroule dans un village latino-américain imaginaire nommé Luduvia ; un postier de la grande ville (jamais nommée, et évoquée comme un repoussoir, un monde hostile et éloigné) accepte une affectation dans un bled, loin des tracas amoureux . . .
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