Vers la fin du XIXe siècle, la France parvient à imposer son hégémonie culturelle sur l'Europe, devenant le centre de l'art et du bon goût. À Paris se forment le monde et le marché de l'art tels que nous les connaissons aujourd'hui, un milieu constitué de musées, de courtiers, d'écoles, de collectionneurs privés, de marchands, de critiques et d'experts. Or, lors de la défaite rapide de la France face à l'Allemagne en 1940, les dirigeants nazis font main basse sur un butin de guerre absolument formidable.
Dans le but d'organiser la saisie des œuvres d'art, Hitler met sur pied l'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg, une équipe d'intervention dirigée par le ministre des Territoires occupés Alfred Rosenberg. Dans un premier temps, les œuvres sont classées en deux grandes catégories déterminées par Hitler. L'art noble, celui de Rembrandt, de Michel-Ange et de Dürer entres autres . . .
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