Ce recueil de onze nouvelles, dédié à sa famille, est sans doute le livre le plus autobiographique avoué et assumé que Margaret Atwood ait publié à ce jour. Le regroupement des nouvelles suit d'ailleurs une ligne chronologique qui épouse le cycle d'une vie. Les textes abordent tour à tour la vie de famille à différents moments de son cycle élargi, allant de la naissance d'un nouveau membre à la mort annoncée du père dans la nouvelle éponyme. Le texte d'ouverture, « Les mauvaises nouvelles », met en scène un couple âgé à l'aube d'une nouvelle journée. Lui, énonce sans retenue son appréhension devant les nouvelles du jour, mauvaises il va sans dire ; elle, cherche à en retarder la prise de conscience, le jour est si jeune, la vie si courte, pourquoi faudrait-il tout sacrifier aux promesses de l'aube ? Avec un sens de l'observation des plus aiguisés, une ironie à peine feinte, douce et touchante par moments, Atwood brosse le portrait d'un couple . . .
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