Frédéric Mitterrand assista régulièrement au Festival international du film de Cannes, à une époque où l'événement avait encore une certaine crédibilité, où l'on savait reconnaître le talent véritable de quelques créateurs souvent méconnus. À mon avis, cet âge d'or s'est terminé en 1990. Pour Frédéric Mitterrand, le Festival de Cannes demeure « ce Versailles de paillettes en toc éphémère qui fait rêver le monde entier ». Son livre - sans illustrations - propose une série de réflexions sur le cinéma d'autrefois, qui l'a imprégné plus fortement que toutes ses lectures, pourtant nombreuses.
Tout comme la dizaine d'ouvrages portant ce même titre, Le Festival de Cannes est d'abord un livre de cinéphile pour cinéphiles : les anecdotes et les références au monde du film abondent, sans toujours être explicitées. Ainsi, lorsque Frédéric Mitterrand évoque le nez de Rosy de . . .
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