Fin connaisseur, Georges Aubin qualifie, dans son introduction, ce texte de « roman tout simple, voire naïf ». On n’y trouve ni la rigueur qui fera le renom de l’ethnologue ni le souffle des grands créateurs. En revanche, on recevra comme autant de pieds de nez envoyés à la rectitude politique les mots bruts et ravageurs qu’inspire 1837 à un Québécois de dix-heuf ans. Sur ce terrain, Robert-Lionel Séguin et Georges Aubin marchent de conserve. Le premier accuse une « équipe de larrons, guidée par la pègre libérale de Montréal » de vouloir faire disparaître du programme d’histoire les événements de 1837-1838 ; quant au second, la rage, rien de moins, explique que les Anglais soient « réduits à l’impuissance par une poignée de paysans ». Chez les deux hommes, la ferveur et l’enracinement.
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