Ce cinquième corridor est celui de l’inédit, de la contestation, du choix d’un monde parallèle, celui où « tu peux te construire une barrière » qui sauve des « quatre premiers corridors » que s’est inventés le narrateur, dont le prénom est le même que celui de l’auteur.
Daniel a une trentaine d’années (comme l’auteur) quand il décide de raconter son parcours à un « tu » dont on ne saura rien si ce n’est qu’il pourrait être aussi bien un confident que le lecteur. Dans ce qui prend la forme d’un journal intime, il cherche à donner sens à ce qu’il a vécu. Or le sens lui échappe, fuit. Le texte se développe dans un mouvement qui n’est ni chronologique ni logique, mais plutôt intuitif, né des images, des climats, des odeurs qui surgissent au fil d’une descente en soi-même. Le narrateur est sous médication et suivi par un . . .
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