La journaliste et auteure canadienne publie un nouveau témoignage sur les risques, pour une population fragilisée par une situation de crise, de voir ses acquis sociaux bafoués au bénéfice d’intérêts privés, sous couvert de reconstruction.
Dans La stratégie du choc, paru en 2008, Naomi Klein exposait, avec de nombreux exemples à l’appui, sa théorie selon laquelle les cataclysmes naturels, les conflits armés, les perturbations économiques, ou toute autre crise d’envergure, créent des conditions de table rase. Divers types de promoteurs y voient alors l’occasion de privatiser des institutions ou de mettre en place des projets générateurs de profits pour une minorité, au détriment des populations. Avec Le choc des utopies, la journaliste militante revient à la charge en étayant cette fois le cas de Porto Rico, après le passage des ouragans Irma et Maria en septembre 2017.
Ce nouveau livre de Klein ne constitue . . .
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