« Il y eut un été au centre de nos vies, un poète qui n'écrivit aucun vers, une piscine où tombait du haut d'un plongeoir un nain aux yeux de velours et un homme qu'une nuit les nuages emportèrent. Les jours tombèrent sur nous comme des arbres morts. »
Antonio Soler parvient ainsi à résumer merveilleusement Le chemin des Anglais dès le premier paragraphe de son livre. Il est en effet question, dans ce roman, d'un groupe d'adolescents andalous sur le point d'entrer dans leur vie d'adulte et de partir chacun de son côté. Ils passent leur dernier été ensemble et, à mesure que l'automne approche, on sent qu'une menace pèse de plus en plus sur leur vie jusque-là plutôt insouciante.
Le chemin des Anglais est, en particulier, l'histoire de Miguelito Dávila, un poète qui n'a jamais écrit un vers, mais qui s'abreuve . . .
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