Il y a quelques années, Annie Ernaux, dans un échange de courriers électroniques avec Frédéric-Yves Jeannet, regroupés dans L’écriture comme un couteau, se confiait sur sa démarche d’écrivaine en soulignant que son travail se situait quelque part entre la littérature, la sociologie et l’histoire tout en évoquant le caractère très personnel de ses écrits. Cette fois, répondant à l’invitation des éditrices des Busclats qui proposent à des écrivains de faire un pas de côté et d’écrire en marge de leur œuvre selon la forme qu’ils souhaitent, Annie Ernaux a accepté de publier le carnet des notes, le plus souvent éparses, prises au fil des ans et accompagnant tout à la fois la gestation et l’écriture de ses récits. L’atelier noir, comme son titre le suggère, n’a d’autre prétention que d’ouvrir une fenêtre sur le processus de cr . . .
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