Si dans son précédent recueil, Manuel de poétique à l’intention des jeunes filles, Carole David s’intéressait plutôt à ce qui fonde une voix, à ce qui en marque le commencement, dans L’année de ma disparition, elle en convoque la fin. Fin aussi du sujet qui écrit, de l’autre, d’un couple, d’un monde, du passé. Se situant après cette mort, les « poèmes ont pris des formes extravagantes » et « des objets étranges sont apparus ».
Les poèmes sont autant de scènes de . . .
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