Je ne révèlerai rien de l’histoire qui est racontée dans ce roman pour ne pas enlever au plaisir qui attend le lecteur. C’est trop beau. C’est comme quand quelqu’un prend le temps et le soin qu’il faut à vous préparer une belle surprise : ça se respecte.
Tout ce que je dirai c’est… merci, madame Martin. Cette douceur avec laquelle vous m’avez enveloppée, ce respect quasi irréel que vous avez pour vos personnages et qui fait tant de bien au lecteur, cette façon de faire venir les larmes du fond des cachettes les mieux trouvées, cette qualité d’âme qui vous fait planter du beau partout, vous m’avez eue ! Vous m’avez eue à force de délicatesse, de simplicité, de sincérité, de bienveillance.
Ce roman sous forme de journal est comme une longue confidence déposée au creux de notre quotidien. Ça crée la même impression qu’une marque de confiance que quelqu’un nous témoigne, ça réchauffe, ça fait grandir intérieurement. On en ressort différent. Et cette couverture rouge, ornée de fleurs dorées, que l’on a choisie pour présenter l’œuvre, c’est magnifique !
J’ai lu au bord de la rivière, en plein soleil et en plein vent ; et j’ai marqué les pages les plus touchantes avec des brins d’herbe… il y en avait beaucoup (et des brins et des pages !). À lire, et à relire.