L'amour en bandoulière est présenté comme un roman basé sur « une histoire vraie » illustrant « la victoire de l'amour sur la mort ». Lise Allard y raconte le « vécu » de son père Antonio, dit Fit, et expose le « courage » et la « détermination absolue pour le droit à la vie et à la liberté » (quatrième de couverture) dont il a fait preuve lorsqu'il choisit de déserter l'armée canadienne, en avril 1942.
Le parti pris narratif est donc clairement affiché : l'image négative du déserteur, qui pose en soi « un acte de lâcheté », est ici dégagée de l'aura d'infamie qu'elle connote naturellement et se présente au contraire comme « le fruit d'une décision courageuse, une question de respect de soi et des autres ». Le personnage d'Antonio fait ainsi figure de véritable héros, tout de qualités vêtu et digne en tout point de sa belle et . . .
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