L’histoire traditionnelle est une affaire d’hommes, du moins c’est ce que semblent démontrer les nombreux livres d’histoire politique. Pourtant. En Égypte, en 1238, une femme est devenue pour la première et unique fois « sultane » de ce pays et de la Syrie. C’est le destin exceptionnel de cette femme qui est au cœur de ce roman historique.
Offerte au sultan Al-Salih, l’esclave Chagaratt el-Dorr devient sa concubine puis l’une de ses quatre femmes. Belle, intelligente et douée d’un sens politique hors du commun, elle devient la conseillère de son mari et maître. À la suite du décès d’Al-Salih, elle prend le pouvoir, chasse les Francs d’Égypte, mais est contrainte d’abdiquer au bout de trois mois : les religieux ne peuvent accepter une telle entorse à la loi musulmane. Le Grand Conseil désigne alors l’émir Aybak comme sultan. Aybak est un ami de Chagaratt, et elle l’épouse, retrouvant ainsi son . . .
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