Méticuleux, précis comme un géomètre, ennemi du flou, Jean-Nicolas De Surmont liquide en quelques pages d'introduction tout risque de malentendu à propos d'une certaine activité culturelle québécoise. Poésie vocale, poésie orale, chanson signée, chanson de tradition orale, autant de termes dont il circonscrit utilement la portée. Larousse se réjouirait, lui qui attendait de l'accord sur les termes l'entente sur les idées. Parler de chanson n'aurait-il pas été plus simple ? Peut-être, mais la clarté en aurait souffert et certains débats se seraient enlisés.
Ce criblage de la terminologie servira surtout, on s'en doute, à la gent universitaire. Le commun des mortels, quant à lui, considérera encore qu'une chanson est une chanson. Le petit livre de De Surmont rendra quand même service à tous les publics qu'intéresse l'histoire de la chanson ; c'est là, plus que dans le cadastrage du vocabulaire, que réside, en effet, l . . .
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