La poésie québécoise, Des origines à nos jours est devenu un passage obligé en poésie. Les lecteurs, nombreux, qui possèdent l'édition antérieure datant de 1986 (ou de 1990) devront à tout prix se procurer la nouvelle, revue et grandement augmentée. Sans se débarrasser de l'ancienne. Car, malheureusement, comme beaucoup de choses dans la vie, certains poèmes ont vu leur vie (publique) écourtée.
Dans leur premier regroupement, les anthologistes Pierre Nepveu et Laurent Mailhot, bien de leur temps, avaient fait une large place à une poésie plus hermétique et formaliste, une esthétique qui se révélera un peu moins importante vingt ans plus tard. On regrettera ou non les noms de Jean-Yves Collette, Michel Gay ou Jean-Michel Valiquette, mort à 19 ans, dont l'œuvre, « rageuse et visionnaire », disait-on, était « annonciatrice des nouveaux courants de la poésie québécoise qui se sont développés à partir de 1970 ». De Ren . . .
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