Je rappelle d’emblée que La Petite Poule d’Eau ainsi que l’œuvre entière de Gabrielle Roy sont celles d’une Canadienne française comme il n’en existe probablement plus, pas même au Canada. C’est rappeler du même souffle que l’universalité d’une œuvre résulte non seulement de ses qualités proprement littéraires, mais tout autant de son puissant ancrage dans une identité singulière et une réalité particulière.
Lu une première fois, en 1951, soit quelques mois après sa parution, ce roman avait marqué ma mémoire par la belle histoire qu’il raconte, comme c’est très souvent le cas quand on a seize ans et qu’on est peu instruite, encore moins cultivée. À 78 ans, c’est un tout autre roman que j’ai lu.
Aussi, je résumerai rapidement cette histoire pour m’attarder . . .
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