Bernard Émond est de ceux et celles qui tiennent le coup dans les périodes de transit dangereux que sont les passages d'une manière d'être dans le monde à une autre. Il est de ceux et celles qui résistent à la tentation de la table rase, conscients de la nécessité des repères pour aller de l'avant, sans se perdre. Il est de ceux et celles qui refusent de jeter aux oubliettes la culture fondatrice de leur identité, indissociablement liée à leur histoire personnelle et nationale. Il est de ceux et celles qui regardent le monde et pensent la vie humaine à partir de ce tout qu'ils sont et, à la fois, de leurs exigences de dépassement.
C'est ce qui ressort des entretiens de Bernard Émond avec son ami, le cinéaste Simon Galiero, sur le cinéma, la culture et la société, consignés dans La perte et le lien.
Propos axés sur la conscience et la d . . .
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