Il est des romans qui tiennent au climat qu'ils créent et à la façon dont les événements qui s'entrelacent viennent appuyer les tensions et les inconnus qui se faufilent dans la trame narrative.
Ainsi en est-il du second roman de la poète Andrée Christensen, La mémoire de l'aile. Comme ce fut le cas avec le premier, Depuis longtemps, j'entendais la mer, celui-ci s'inspire de la mythologie sans pour autant chercher à s'y coller. Le souffle est poétique et la trame romanesque s'élargit pour laisser place à la puissance évocatrice de son verbe. Tout est question de climat, d'atmosphère.
Au centre de l'intrigue, Mélusine et Beltran dont les destins s'entrecroisent pour finalement se rejoindre. Mélusine qui connaît le langage des oiseaux et Beltran dont le nom signifie « brillant corbeau ».
Mélusine qui a déjà porté deux autres prénoms, chacun représentant . . .
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