Dans La mauvaise rencontre, qui aurait tout aussi bien pu s'intituler « La mauvaise conscience », Philippe Grimbert reprend les thèmes qui lui sont chers : le secret, le double, la perte. Il nous raconte ici la touchante histoire de l'amitié de Loup et Mando qui prend racine dans la petite enfance au parc Monceau sous l'œil distrait des adultes qui les accompagnent et dont rien ne laisse présager la fin.
L'amitié de Loup et Mando, deux jeunes complices qui partagent tout, devait durer éternellement. Ils se voulaient frères, jumeaux même. Or Loup, le narrateur, confesse ce qu'il appelle sa première trahison à l'âge de dix ans : après avoir d'abord accepté de faire un voyage en Italie, en colonie de vacances, avec Mando, il se dérobe, laissant son ami l'attendre en vain sur le quai de la gare. Puis, au retour de Mando, la vie suit son cours et les précipite dans l'adolescence . . .
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