Le dernier roman de Pascale Quiviger raconte le lent travail de deuil d'une femme écorchée, sans âge, qui erre dans divers lieux, réels et imaginaires. « Je voulais une maison pour qu'elle m'avale, je me souviens avoir pensé : j'aimerais tant être nulle part. Être nulle, annulée. » Dès les premières pages, elle déniche cette maison de lumière et de silence, mais elle rêve plus qu'elle n'habite ce refuge au bord de la mer, isolé dans son jardin, à l'abri du monde et des horreurs qui, parfois, le rendent inhabitable. La maison des temps rompus, c'est l'histoire d'une blessure, d'une perte immense.
Le récit oscille entre le passé, bien réel, et un présent englué dans ce passé, un présent intermittent, en filigrane, un peu flou, lourd de mystères – qui est la fantomatique Adrienne Chantre dont les cheveux restent secs sous la pluie et dont l'image . . .
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