Depuis cinquante ans, Gilles Marcotte est un critique avisé et imposant de la littérature québécoise. Il a orienté le corpus, l'a compris, il en connaît les acteurs importants, tout en ayant pratiqué à l'université et dans des périodiques à grand tirage une critique pertinente par l'attention qu'elle accorde à l'intelligence des œuvres.
La littérature est inutile, son dernier recueil, rassemble des écrits épars sur la littérature québécoise, à la fois pour étudier des éléments singuliers de romans et de recueils de poésie du XXe siècle québécois (deux textes sur le XIXe siècle viennent clore l'ouvrage) souvent marquants afin d'en renouveler les perspectives, et pour dresser le portrait d'écrivains. Cette seconde tâche, qui prend plus d'importance à mesure que l'essai progresse, l'autorise à l'anecdote, aux confidences, lui qui a été au centre de l'institution durant tant d'ann . . .
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