Dans la polarisation sociopolitique qui se dessine au Québec depuis quelque temps et qui a connu un certain apogée au cours du « Printemps érable », on sent que les tenants de la droite bénéficient d’un argumentaire qui, pour simpliste qu’il puisse paraître à d’aucuns, s’avère bien huilé grâce à un discours développé et ressassé depuis maintenant de nombreuses années, d’abord aux États-Unis et dans l’Ouest canadien, et maintenant au Québec avec certains animateurs radio, chroniqueurs et commentateurs de l’actualité qui martèlent leurs revendications libertaires et leur dénonciation d’un État trop présent et maternant. Devant eux, la gauche ne semble avoir à opposer qu’un discours plein de bonnes intentions mais vieillissant et qui peine à trouver des arguments rationnels. C’est ainsi que certains intellectuels cherchent à renouveler le discours de la gauche en réarticulant directement leurs arguments en réponse à ceux du néolibéralisme.
C’est dans cette optique que les . . .
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