Fascinée par le témoignage de l’Allemande Margot Wölk, paru en 2014 dans un journal italien, où celle-ci racontait pour la première fois comment elle était devenue, pendant deux ans, goûteuse pour Hitler, la romancière italienne Rosella Postorino décida, à défaut de pouvoir rencontrer Mme Wölk morte peu de temps après, de faire de son histoire le canevas d’un roman sur l’ambiguïté.
Nous sommes en 1942, Margot Wölk (Rosa Sauer dans le roman) a dû fuir Berlin sous les bombes et trouver refuge chez ses beaux-parents en Prusse orientale, tout près de la « tanière du loup », le quartier général d’Hitler sur le front de l’Est. Occupés vaille que vaille par le train-train des tâches domestiques, elle et ses beaux-parents attendent avec anxiété des nouvelles de Gregor, le jeune époux parti combattre sur le front russe. Mais bientôt la jeune . . .
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