Je lis La douleur du verre d’eau comme j’enfilerais une veste de laine chaude, légèrement élimée sur les coudes, comme je braillerais ma vie et continuerais d’espérer.
Jean-Christophe Réhel ouvre le bal avec un poème long de cinq pages dont il a le secret du mouvement qui se déplie et revient sur lui-même ; une vague sur l’eau, des larmes qui n’en finissent plus de couler et de brûler les joues, un mélange d’abandon et de lutte. La démarche du poète est souple sur le chemin qu’il s’est tracé. Publié peu de temps après La fatigue des fruits, paru chez L’Oie de Cravan, ce nouveau livre poursuit là où le précédent nous laissait et aborde les thèmes qui font désormais la marque du poète : la santé fragile, le corps qui lâche, la mort juste au . . .
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