Étudiant au doctorat en science politique à l’UQAM et à l’Université Paris-VIII, où il rédige une thèse sur l’histoire du mot démocratie en Grande-Bretagne au XIXe siècle, Hugo Bonin examine la question de l’utilisation du hasard dans le choix des représentants de la population.
Cette réflexion n’a rien de futile, à une époque où la « crise de la démocratie » frappe durement les sociétés occidentales. La chute des taux de votation aux élections est le premier symptôme de la désaffection et de la désillusion des citoyens à l’égard des institutions politiques. Le cynisme ambiant est aussi alimenté par le sentiment d’impuissance face à des politiciens professionnels qui semblent peu se soucier de leurs engagements ou de l’intérêt général à la suite de leur élection. Dans son Discours de la servitude volontaire, La Boétie n’écrivait-il pas déjà que certains . . .
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