Dès le départ, question précise : ce sont les médias qui répercutent les décisions de la Cour suprême, mais leurs façons de le faire en favorisent-elles l'intelligence ? En termes mesurés, multipliant les vérifications et consultant les professionnels impliqués, les auteurs notent un fossé. D'une part, la presse, qui demande à ses généralistes de résumer une décision judiciaire aux connotations codées, résume souvent mal la pensée des magistrats. D'autre part, il serait futile d'espérer que les médias investissent temps et argent dans la « couverture » d'un tribunal qui parle à son rythme et dans sa langue. D'où – il fallait y penser ! – l'idée de loger entre la Cour et les médias un personnage rompu aux subtilités judiciaires et capable de les faire percevoir aux journalistes. L'enquête dont ce bouquin révèle la substance n'est modeste qu'en apparence . . .
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