Peu loquaces lorsqu'on les interroge au sujet de bonbonnière, les dictionnaires consentent néanmoins à distinguer signification obvie et sens figuré. Au premier coup d'œil, la bonbonnière, sans surprise, présente un assortiment de sucreries ; au sens figuré, elle prétend devenir un appartement décoré avec goût ou une petite maison élégante et commode. Le fascinant roman en portraits que signent Hans-Jürgen Greif et Guy Boivin satisfait, pour peu qu'on libère ses diverses harmoniques, à la double série d'exigences : on y trouve une succession tantôt émouvante, tantôt échevelée d'individus et d'ambitions, mais aussi le culte d'un nom, celui de Boiteau, auquel tout revient comme au pôle indiscutable. Car une inquiétude traverse le bouquin : la prophétie annonçant l'extinction du nom au bout de six générations va-t-elle ou non s'accomplir ?
Au départ, la mort du nom semble peu à craindre, tant . . .
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